Gaël Clariana l photographe
Silence
2010
Cette nouvelle série de photographies sur la tour Bleue, que j’intitule « Silence »,
fait écho à la série intitulée « Que reste-t-il ? ». Pour moi il s’agit là de continuer ma réflexion sur l’habitat. Que reste-t-il ? était une série menée sur le vide, l’absence, la disparition des souvenirs, d’un passé révolu. La nouvelle série de photographies que je souhaite engager aura pour objet l’effacement des traces développées dans la série précédente, cet effacement sera incarné par la dernière présence vivante de la tour, les ouvriers de chantier (les playmobil) qui sont amenés à la faire disparaître. Plus précisément leurs mains – la main destructrice – qui sera au centre du travail. Trois pistes de travail – La première fait référence au titre, le sonore, les bruits de la tour ou ce qu’il en sort. – La seconde, la vie, incarnée par les ouvriers. La troisième, la mort, par la disparition des traces des habitants.